Antonio Mancinelli

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Antonio Mancinelli
Biographie
Naissance
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VelletriVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Antonio Mancinelli[1] est un poète et grammairien italien, né en 1452 à Velletri et mort à Rome en 1505.

Biographie

Né en 1452, à Velletri, dans la Campagne de Rome, Mancinelli étudia les humanités sous le célèbre Giulio Pomponio Leto ; et il apprit ensuite, pendant quelque temps, la jurisprudence et la médecine. Il ouvrit, à l’âge de vingt et un ans, une école de grammaire à Velletri ; mais la peste l’ayant forcé d’abandonner cette ville en 1485, il se réfugia d’abord à Sermoneta, puis à Rome, où il demeura cinq années, vivant du produit de ses leçons. En 1491, il se rendit à Fano et ensuite à Venise, sur l’invitation de Pomponio Leto, son ancien maître : il parvint à s’y procurer quelques écoliers. Les magistrats de Velletri le rappelèrent en 1494, et lui offrirent un traitement honorable, pour l’engager à prendre la direction de leur école. Les ouvrages de Mancinelli lui avaient valu une réputation assez étendue, et plusieurs villes se disputèrent l’avantage de le posséder : il donna la préférence à Orvieto. Au bout de deux ans, il écouta les propositions que lui firent les habitants de Foligno : mais une fièvre pestilentielle qui se déclara dans le même temps l’empêcha de conclure avec eux ; et étant retourné à Rome, il y mourut vers 1505[2]. Mancinelli, quoique laborieux, vécut dans l’indigence ; mais il sut la supporter avec une résignation qu’il puisait dans ses principes religieux. Il s’était marié et il eut huit enfants, six garçons et deux filles.

Œuvres

Ses ouvrages de grammaire, loués par Jean Louis Vivès, ont été vivement critiqués par Giovanni Pontano et Francesco Florido. Le recueil en a été publié, dans le format in-4°, à Venise. 1498-1502 ; Bâle, 1501-1508 ; Milan, 1503-1506, et encore à Venise, 1519-1521. Toutes ces éditions sont également rares ; mais on donne la préférence à la première. On y trouve les opuscules suivants : Scribendi orandique modus. — Vocum proprietas, ex Donato, Aulo-Gellio, Ascon. Pediano, etc.; — Epitoma seu regulæ constructionis ; — Summa declinationum quinque ; — Thesaurus de varia constructione verborum et nominum, etc. ; — Spica de declinatione ; de generibus nominum ; de præteritis et de supinis (en vers) ; — Versilogus (en vers hexamètres)[3]; — Carmen de floribus. Il ne s’agit dans le poème que des fleurs du beau langage. — Carmen de figuris ; — Carmen de practica virtute et studio humanitatis impellente ad bonum ; — Carmen de vita sua. Ces quatre poèmes ont été imprimés à Paris, 1506, in-4°. Le poème De vita sua, imprimé séparément, Bologne, 1496, in-8°, a été inséré par Johann Gerhard Meuschen dans les Vitæ summorum dignitate et eruditione virorum restitutæ, Cobourg, 1735, in-4°. Il a été traduit en français avec quelques autres ouvrages de Mancinelli (voy la Biblioth. de Duverdier, au mot Ant. Mancinel). — Rhetoricen ad Herennium esse Ciceronis assertio ; — Epigrammata. Gruter en a inséré un choix dans les Deliciæ poetar. italor., t. 2.

On citera encore de Mancinelli :

  • Latini sermonis emporium, Rome, 1501, in-4° ;
  • Speculum de moribus et officiis, Rome, 1502, in-4° ; Cologne, 1535, in-12 ; Bâle, 1543, in-8°. C’est un poème sur les quatre vertus cardinales.
  • Sermonum Decas, Rome (vers 1503), in-4° ; Paris, 1511, in-4° ;
  • De exilio barbarismorum, Bologne, 1506 , in-4° ;
  • Des Notes sur la Rhétorique de Cicéron, le Songe de Scipion ; les Bucoliques et les Géorgiques de Virgile ; les Poésies d’Horace ; les Satires de Juvénal ; le Polyhistor de Solin ; les Élégances de Laurent Valla, etc.

Bibliographie

On peut consulter pour plus de détails les Mémoires de Niceron, t. 38, et la Bibl. med. et infim. latinitat. de Fabricius, avec les Addit. de Mansi, t. 1, p. 126 et suiv.

Notes

  1. Son nom de famille était Palombo ; mais l’aïeul d’Antoine ayant été surnommé Mancinello (le petit gaucher), ce sobriquet resta à ses enfants.
  2. On doit regarder comme une fable ce qu’ont rapporté les écrivains catholiques et protestants, cités par Bayle (voy. le Dict. critiq., art. Mancinelli). Ils assurent que Mancinelli prononça publiquement une harangue contre le pape Alexandre VI, et que ce pontife, irrité, lui fit couper la langue et les mains. Mais le pape Alexandre mourut en 1503, et Mancinelli lui survécut de plusieurs années, puisqu’il est certain qu’il écrivait encore en 1505.
  3. Cet ouvrage avait déjà été imprimé à Rome en 1488, in-4° de 12 feuilles (voy. le Specimen histor. typogr. roman., par le P. Laire, p. 267, où il en cite un exemplaire conservé dans la bibl. d’Ara cœli).

Bibliographie

  • « Mancinelli (Antoine) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]

Liens externes

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