Aurothiomalate de sodium

Aurothiomalate de sodium
Image illustrative de l’article Aurothiomalate de sodium
Identification
Nom UICPA 2-(auriosulfanyl)-3-carboxypropanoate de sodium
Synonymes

Myochrysine

No CAS 12244-57-4
No ECHA 100.032.242
Code ATC M01CB01
PubChem 16760302
ChEBI 35863
SMILES
C(C(C(=O)[O-])[S-])C(=O)O.[Na+].[Au+]
PubChem, vue 3D
InChI
InChI : vue 3D
InChI=1S/C4H6O4S.Au.Na/c5-3(6)1-2(9)4(7)8;;/h2,9H,1H2,(H,5,6)(H,7,8);;/q;2*+1/p-2
InChIKey :
LTEMOXGFFHXNNS-UHFFFAOYSA-L
Propriétés chimiques
Formule C4H4AuNaO4S
Masse molaire[1] 368,093 ± 0,01 g/mol
C 13,05 %, H 1,1 %, Au 53,51 %, Na 6,25 %, O 17,39 %, S 8,71 %,
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Antiarthritique

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
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L’aurothiomalate de sodium est un composé polymérique d'or dérivé de l'acide thiomalique, qui est utilisé pour ses effets immunosuppresseurs pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et d'autres polyarthrites inflammatoires[2]. Le produit sera commercialisé en France vers 1940 sous le nom de Myochrysine[3].

Histoire de l'utilisation

Premièrement proposé en France par Forestier en 1929, l’utilisation des sels d’or était à l’époque un traitement controversé ; ce traitement n’était pas accepté par la communauté internationale, « et les Américains ne reconnaîtront son efficacité et sa relative innocuité qu’en 1973 ». Le traitement des douleurs articulaires de Raoul Dufy par sels d’or en 1940 « apporta en quelques semaines un mieux si spectaculaire… que Dufy se vantait de pouvoir de nouveau courir pour prendre un tramway en marche »[3].

Culture populaire

L' Aurothiomalate de sodium fut utilisé sous le nom de thiomalate de sodium d'or, comme poison dans l'épisode 15 de la saison 2 de Dr.House.

Références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Jessop, J. D. et al., « A long-term five-year randomized controlled trial of hydroxychloroquine, sodium aurothiomalate, auranofin and penicillamine in the treatment of patients with rheumatoid arthritis », British journal of rheumatology, vol. 37, no 9,‎ , p. 992–1002 (DOI 10.1093/rheumatology/37.9.992)
  3. a et b Claude Lamboley, « Deux rhumatisants au soleil du Midi : Renoir et Dufy », Académie des Sciences et Lettres de Montpellier : Séance publique du 6 décembre 2010,‎ , p. 345-361 (lire en ligne [PDF], consulté le )
v · m
Au(-I)
Au(I)
  • AuBr
  • AuCl
  • AuI
  • AuOH
  • Au2S
  • AuCN
  • K[Au(CN)2]
  • (C2H5)3PAuSC5H5O(CO2CH3)3CH2OCOCH3
  • AuSC5H5O(OH)3CH2OH
  • NaAuSCH2CHOHCH2SO3
  • BrAuSC4H8
  • ClAuSC4H8
  • ClAuS(CH3)2
  • ClAuP(C6H5)3
  • Na2AuSCHCO2CH2CO2
  • NaAuSCHCO2CH2CO2H
  • Na3Au(S2O3)2
Organo-or(I)
  • (AuC6H2(CH3)3)5
Au(II)
  • AuXe4(Sb2F11)2
Au(I,III)
  • Au4Cl8
Au(III)
  • HAuCl4
  • HAuBr4
  • AuBr3
  • AuCl3
  • AuF3
  • Au2O3
  • Au(OH)3
  • Au2S3
  • Au2(SeO4)3
  • Au(C2H3O2)3
Au(V)
  • AuF5
  • AuF5·F2
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