Chanson à boire

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Amis, il faut faire une pause :
J'aperçois l'ombre d'un bouchon,
Buvons à l'aimable Fanchon…
Pour elle faisons quelque chose[1].

Une chanson à boire est une chanson de fin de repas qui encourage la consommation de vin, parfois plus largement d'alcool. Les chansons à boire sont généralement interprétées en groupe : pour les repas de famille, les banquets de mariage, les fêtes étudiantes...

Historique

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Constitution des chansons

Même s'il est difficile d'établir un modèle commun à toutes les chansons à boire, celles-ci partagent au moins les traits suivants :

  • la présence de nombreuses incitations explicites à la consommation ;
  • des passages prévus pour s'arrêter de chanter et boire un verre cul-sec ;
  • la grande variété des mélodies : si certaines sont peu élaborées, ne comportant qu'une ou deux phrases musicales et une faible étendue vocale, d'autres au contraire requièrent une grande tessiture ou bénéficient d'une polyphonie savante — par exemple, le célèbre Tourdion, publié par Pierre Attaingnant au XVIe siècle.

Le style musical de la chanson à boire la rapproche beaucoup de la chanson paillarde, et cette dernière peut être une chanson à boire en même temps. On note cependant que la réciproque est fausse : une chanson à boire n'a pas pour but d'être grivoise.

Exemples

  • Chevaliers de la table ronde
  • Un air bien connu de Gabriel Bataille : « Boute, boute, boute, boute compagnon, vide-nous ce verre et nous le remplirons… », revivifié par Tri Yann avec leur « Chanson à boire » ;
  • « Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres… » ;
  • La Vigne au vin
  • Au 31 du mois d'Août (« Buvons un coup, buvons-en deux, à la santé des amoureux, à la santé du roi de France, et merde pour le roi d'Angleterre, qui nous a déclaré la guerre… »). Chanson s'inspirant de la prise du Kent par Robert Surcouf à bord de La Confiance, le (bien que la date ne soit pas la même).
  • « 51 je t'aime et j'en boirai des tonneaux (et des tonneaux) à me rouler par-terre dans tous les caniveaux… »
  • L'à-fond liégeois a fait quelques naître quelques chansons : De Frontibus [2],[3]
  • « Et il parait que les rouennais s'étaient noyés dans une cuve de calvados... ». Chanson à boire entonnée par les étudiants de Rouen.
  • « Buvons un coup, ma serpette est perdue, mais le manche est revenu… »
  • Boire un petit coup
  • Le tourdion, chanson à boire du XVIe siècle.
  • « J'ai deux amours, la kanterbrau, la kronenbourg… »
  • Viens boire un p'tit coup à la maison de Licence IV (groupe)
  • Fanchon
  • À la santé de Noé et Alexandre, dont le nom a rempli la terre[4], typiques de la Vallée d'Aoste.
  • Du rhum, des femmes de Soldat Louis

Notes et références

  1. s:Fanchon, elle aime à rire elle aime à boire
  2. « De frontibus - chanson paillarde », sur chansons-paillardes.com (consulté le ).
  3. http://www.chansonsaboire.com/index.php?param1=BR108.php
  4. À la santé de Noé

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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    • Britannica
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Universalis
  • Anne Ibos-Augé, « Chansons à boire et à manger du Moyen-Âge et de la Renaissance », sur le site de la revue « Le ventre et l'oreille ».
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