Gardnerella vaginalis
Cet article est une ébauche concernant la bactériologie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Gardnerella vaginalis
Gardnerella vaginalis
| Domaine | Bacteria |
|---|---|
| Embranchement | Actinobacteria |
| Classe | Actinobacteria |
| Sous-classe | Actinobacteridae |
| Ordre | Bifidobacteriales |
| Famille | Bifidobacteriaceae |
| Genre | Gardnerella |
Gardnerella vaginalis
(Gardner & Dukes, 1955)
Greenwood & Pickett, 1980
(Gardner & Dukes, 1955)
Greenwood & Pickett, 1980
Gardnerella vaginalis est une espèce de bactéries du genre Gardnerella (famille des Bifidobacteriaceae, ordre des Bifidobacteriales, classe des Actinobacteria) parfois responsable de vaginoses.
Description
Ces bactéries se présentent comme des bâtonnets pléomorphes ou des coccobacilles, chimio-organotrophes, hétérotrophes, anaérobies facultatives. La paroi de ces bactéries ressemble à celle des bactéries Gram positif, mais du fait de la faible épaisseur de la paroi, la coloration apparaît Gram négatif ou Gram positif ou Gram variable[1].
Gardnerella vaginalis a pour habitat le vagin de la femme. C’est une bactérie retrouvée fréquemment en cas de vaginose (vaginite non spécifique mais terme peu adéquat car le suffixe « ite » signifie « inflammation » alors qu'il n'y a pas d'inflammation dans cette vaginose) soit comme seul germe pathogène décelé soit en association avec d'autres bactéries : Mobiluncus. Elle est typiquement accompagnée de Clue cells (= cellules indicatrices), cellules épithéliales tapissées d'un grand nombre de bactéries. Elle produit une toxine perforante qui n'affecte que les cellules humaines. On peut également la rencontrer dans le sang, les urines et le pharynx[1].
Gardnerella vaginalis provoque également, mais rarement, des troubles génito-urinaires variés chez la femme et moins souvent chez l’homme (urétrites, cystites).
Le traitement antibiotique courant pour traiter les vaginoses à Gardnerella est le métronidazole ou le secnidazole (en).
Taxonomie
Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Gardnerella vaginalis (Gardner & Dukes 1955) Greenwood & Pickett 1980[2].
Gardnerella vaginalis a pour synonymes[2] :
- Corynebacterium vaginale (Gardner & Dukes 1955) Zinnemann & Turner 1963
- Haemophilus vaginalis Gardner & Dukes 1955
Références
- ↑ a et b (en) Vaneechoutte M, « Emended description of Gardnerella vaginalis and description of Gardnerella leopoldii sp. nov., Gardnerella piotii sp. nov. and Gardnerella swidsinskii sp. nov., with delineation of 13 genomic species within the genus Gardnerella », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 69, , p. 679-687 (DOI 10.1099/ijsem.0.003200)
- ↑ a et b List of Prokaryotic names with Standing in Nomenclature (LPSN), consulté le 11 mai 2024
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Catégorie Gardnerella vaginalis, sur Wikimedia Commons
- (en) Référence Catalogue of Life : Gardnerella vaginalis (Gardner & Dukes, 1955) Greenwood & Pickett, 1980 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Gardnerella vaginalis (Gardner & Dukes, 1955) Greenwood & Pickett, 1980 (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Gardnerella vaginalis (Gardner & Dukes 1955) Greenwood & Pickett, 1980 (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Gardnerella vaginalis (Gardner and Dukes, 1955) Greenwood and Pickett, 1980 (consulté le )
- (en) Référence LPSN : Gardnerella vaginalis (Gardner & Dukes 1955) Greenwood & Pickett 1980 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Gardnerella vaginalis (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Gardnerella vaginalis (Gardner & Dukes) Greenwood & Pickett (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Gardnerella vaginalis (Gardner and Dukes 1955) Greenwood and Pickett 1980 (consulté le )
Portail de la microbiologie
