Giuseppe Lipparini

Giuseppe Lipparini
Fonctions
Président
École d'art
Conseiller municipal
Fondateur
Il tesoro (d)
Président
École d'art
Vice-président
Circolo della Stampa (d)
Biographie
Naissance
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BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonymes
Calandrino, Peppino il SuperuomoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, écrivain de science-fiction, traducteur, critique littéraire, écrivain, journaliste, enseignantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Zanichelli (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Giosuè Carducci, Enrico Panzacchi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Le pagine della letteratura italiana de G. Lipparini, éditions C. Signorelli, Milan, 1925.

Giuseppe Lipparini, né le à Bologne et mort dans la même ville en 1951, est un critique littéraire, poète et écrivain italien.

Biographie

Giuseppe Lipparini a exercé comme professeur de littérature italienne à Urbino, à Matera et à Palerme, puis enseigné l'histoire de l'art à l'Académie des beaux-arts de Bologne. Il a également été journaliste pour Athena (it), pour Il Resto del Carlino, pour la Corriere della Sera et pour Il Messaggero. Il a en outre été président de l'académie des beaux-arts[1] et président de 1915 à 1945 de l'association pour les arts Francesco Francia de Bologne.

Œuvre et style

Giuseppe Lipparini appartient au néoclassicisme, mouvement littéraire qui cherchait à représenter la réalité, exaltant les valeurs des écrivains latins et de l'humanisme et se proposait de conserver la tradition littéraire italienne de Dante à Leopardi. Comme d'autres poètes du début du XXe siècle, il a cherché à faire des poèmes qui rappellent le lyrisme de Giovanni Pascoli. Il a écrit aussi bien des poèmes que des articles, des romans, ou des ouvrages critiques et scolaire.

Avec son roman Il signore del tempo (it), publié à l'origine en feuilleton dans Il Carlino en 1902 et publié en volume en 1904, c'est un des précurseurs de la science-fiction en Italie. Le roman décrit l'invention d'un chronoscope, un procédé photographique spécial qui permet de voir dans le passé, et des conséquences dramatiques pour son inventeur[2].

Publications (liste partielle)

Poésie

  • Sogni, Bologne, 1898
  • I canti di Mèlitta, Ancône, G. Puccini, 1910
  • Stato d'animo, Bologne, 1918

Romans

  • L'osteria delle tre gore, Giovanni Puccini e Figli, Ancône, 1911
  • Il signore del tempo, Remo Sandron, Milan, 1904 (publié à l'origine comme supplément de Il Carlino, 1902)[3], traduit en français par F. Roussille et publié en feuilleton dans la revue Les annales littéraires et politiques en 1909 sous le titre Le Maître du temps.
  • Le fantasie della giovane Aurora, Vallecchi, Florence, 1920
  • I 4 fanti - romanzo del dopoguerra, Vallecchi, Florence, 1921

Recueils de nouvelles

  • Calze di seta (nouvelles), Vitagliano, Milan, 1920
  • I racconti di Cutigliano, 1930

Recueils d'articles

  • Passeggiate, Florence, 1923
  • Divertimenti, Milan, 1930
  • Convito, Milan, 1939

Essais, monographies et ouvrages scolaires

  • Virgilio, l'uomo, l'opera, i tempi, 1925
  • Le pagine della letteratura italiana, Carlo Signorelli, Milan, 1925
  • Boccaccio, Florence, 1928
  • Oriani, Turin, 1937
  • Pascoli, Milan, 1938
  • Il fiore di lingua - Regole pratiche ed esercizi di grammatica, Carlo Signorelli, Milan, 1940
  • Grammatica italiana, Carlo Signorelli, Milan
  • Epos Italico, letture dalla Gerusalemme liberata e dall'Orlando Furioso, Carlo Signorelli, Milan
  • Figure ed episodi della Divina Commedia, Carlo Signorelli, Milan
  • Aprile, Carlo Signorelli, Milan, 1946
  • L'Accademia di Belle Arti e l'Accademia Clementina di Bologna, Minerva, Bologne
  • Arte e stile, tavole schematiche di stilistica e letteratura per gli alunni delle Scuole Medie, Carlo Signorelli, 1930

Références

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giuseppe Liparini » (voir la liste des auteurs).
  1. « Giuseppe Lipparini », sur Encyclopédie Treccani
  2. (it) Joseph Spencer Kennard, Romanzi e Romanzieri Italiani, vol. I, , p. 290-291.
  3. (it) Pino Boero, Lettere a «La Riviera Ligure», vol. I, Ed. di Storia e Letteratura, 1900-1905 (lire en ligne), p. 44.

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Ettore Bonora, « Codicillo novecentesco alla fortuna del Bandello », dans Coincidenze, Alessandria, Dell'Orso, (ISBN 88-7694-084-7)

Articles connexes

Liens externes

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