Guillaume de Fieubet

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Guillaume de Fieubet
Fonctions
Premier président du parlement de Provence
Parlement de Provence
-
Avocat général
Parlement de Toulouse
Président
Parlement de Toulouse
Biographie
Naissance
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ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
JuristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Arnaud de Fieubet
Mère
Jeanne de Madron
Conjoint
Marguerite de Saint-Pol
Enfant
Gaspard de FieubetVoir et modifier les données sur Wikidata
Blason

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Guillaume de Fieubet, né à Toulouse en 1585 et décédé à Paris en 1636, est un magistrat du Parlement de Toulouse, issu d'une grande famille parlementaire, nommé premier président du Parlement de Provence en 1636.

Biographie

Guillaume de Fieubet, fils du magistrat Arnaud de Fieubet, secrétaire des Etats de Languedoc et son épouse Jeanne de Madron, est né à Toulouse en 1585. Il est avocat général au Parlement de Toulouse, puis président à mortier dans la même cour[1]. À Toulouse, il est notamment en relation avec Adrien de Monluc[2].

Il est remarqué par Louis XIII qui le nomme le premier président du parlement de Provence. Il meurt à Paris en 1636 sans avoir pu prendre possession de son siège[1].

Il épouse le 2 février 1622 Marguerite de Saint-Pol, fille de Jacques de Saint-Pol, maître des requêtes. Ils ont quatre enfants :

Son frère Gaspard fonde la branche parisienne de la famille de Fieubet, dont Gaspard III de Fieubet, qui fait rénover l'hôtel Fieubet, et Paul de Fieubet.

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'une montagne isolée de même[4]

À l'époque moderne, les armoiries de ce type sont nombreuses. Le chevron d'or sur champ d'azur est la pièce honorable la plus utilisée, parce qu'il représente l'idée d'élévation. Il est souvent accompagné d'un meuble en pointe[5].

Notes et références

  1. a et b Paul Masson (dir.), Les Bouches du Rhône : Encyclopédie départementale, vol. 2, t. IV : Dictionnaire biographique des origines à 1800, Paris et Marseille, Honoré Champion et Archives départementales des Bouches du Rhône, , 515 p., p. 203
  2. Véronique Garrigues, Adrien de Monluc (1571-1646) : D'encre et de sang, Limoges, Pulim, coll. « Histoire », , 439 p. (ISBN 2-84287-376-9), p. 246
  3. Jules Villain, La France moderne. Dictionnaire généalogique, historique et biographique, t. III : Haute-Garonne et Ariège, deuxième partie, Montpellier, Firmin et Montane, (lire en ligne), p. 1578-1580
  4. Elise Herbeaux, « Armoiries de Gaspard de Fieubet (Paris, Bibliothèque Mazarine, 2910, f. 049) », sur Bibale (consulté le )
  5. Nicolas Vernot, « La signification des armoiries françaises à l’Époque moderne : nouveaux axes de recherche », Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, no 5,‎ , p. 1-24 (lire en ligne [PDF])

Annexes

Bibliographie

  • « Fieubet », dans François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, chez Antoine Boudet, Paris, 1773, tome 6, p. 394-395 (lire en ligne)
  • Prosper Cabasse, Essais historiques sur le Parlement de Provence depuis son origine jusqu'à sa suppression : 1501-1790, Paris, 1826, 3 vol., 419, 476 et 496 p. 
  • Jules Villain, La France moderne. Dictionnaire généalogique, historique et biographique, t. III : Haute-Garonne et Ariège, deuxième partie, Montpellier, Firmin et Montane, (lire en ligne), p. 1578-1580

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