Heinrich Molenaar

Cet article est une ébauche concernant un philosophe et un linguiste allemand.

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Heinrich Molenaar
Biographie
Naissance
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Deux-PontsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enseignant, interlinguiste, philosophe, idéolinguisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
PositivismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
PanromanVoir et modifier les données sur Wikidata

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Heinrich Molenaar, né le à Deux-Ponts et mort en à Munich, est un enseignant, philosophe et interlinguiste allemand.

Biographie

Heinrich Molenaar naît le dans la ville de Deux-Ponts (en allemand : Zweibrüken)[1], dans le royaume de Bavière. Professeur de français dans un gymnasium munichois[2], il adhère aux thèses positivistes d'Auguste Comte et fonde en 1901 le périodique Die Religion der Menschheit (1901-1903), qui attire environ 700 abonnés avant de devenir en 1904 la Positive Weltanschauung (1904-1906)[3]. Connu comme le seul disciple actif de Comte en Allemagne[2], il fonde en 1903 la Ligue franco-allemande pour promouvoir la réconciliation franco-allemande et un partage de l'Alsace-Lorraine (annexée par l'Allemagne lors de la guerre de 1870) selon des considérations linguistiques[3]. Militant contre la vaccination (alors perçue par un certain nombre de scientifiques et d'intellectuels comme potentiellement dangereuse) et le tabac[1], il défend l'idée d'une république allemande et la coopération entre peuples européens[3]. À cet effet, il crée notamment une langue auxiliaire internationale, le panroman ou universal[1], qui ne connaîtra toutefois pas le succès. Il meurt en 1965 à Munich[4].

Références

  1. a b et c (de) « Heinrich Molenaar - Österreichische Nationalbibliothek », sur www.onb.ac.at (consulté le )
  2. a et b (en) Roger Chickering, Imperial Germany and a World Without War: The Peace Movement and German Society, 1892-1914, Princeton University Press, (ISBN 978-1-4008-6773-8, lire en ligne)
  3. a b et c Laurent Fedi, « De Paris à Vienne. Quelques jalons », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, no 35,‎ , p. 9–36 (ISSN 1254-5740, DOI 10.4000/cps.1201, lire en ligne, consulté le )
  4. David Labreure, « MOLENAAR Heinrich », sur cths.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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