Henri de Boisanger

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Henri Bréart de Boisanger

Biographie
Naissance	21 novembre 1877 Quimperlé
Décès	8 septembre 1914 (à 36 ans) Fère-Champenoise
Sépulture	Connantray-Vaurefroy
Pseudonyme	Pierre d'Aulnoye
Nationalité	française
Formation	École spéciale militaire de Saint-Cyr
Activités	Militaire, écrivain
Famille	Bréart de Boisanger
Fratrie	Pierre Bréart de Boisanger

Autres informations
Membre de	Camelots du Roi
Unité	114e régiment d'infanterie
Grade militaire	Capitaine
Conflit	Première Guerre mondiale
Genres artistiques	Poésie, roman
Distinctions	Liste détaillée Prix Montyon (1908 et 1915) Croix de guerre 1914-1918 Chevalier de la Légion d'honneur‎ Mort pour la France

Blason

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Henri Bréart de Boisanger (né le 21 novembre 1877 à Quimperlé et mort le 5 septembre 1914 à Fère-Champenoise) est un militaire et écrivain français.

Biographie

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Henri de Boisanger est le fils d'Adrien Bréart de Boisanger, officier de marine^[1], et le petit-fils de Théodore Hersart de La Villemarqué. Il est le frère du vice-amiral Pierre Bréart de Boisanger.

Saint-cyrien, il a souhaité intégrer la cavalerie comme officier mais sera pris dans l'infanterie^[1]. Il est aussi camelot du roi. Il est détaché du 154^e régiment d'infanterie au fort de Jouy où il reste quatre ans jusqu'en 1912^[1]. Promu capitaine, il rejoint le 114^e régiment d'infanterie à Parthenay où son régiment a détaché un bataillon^[1].

Blessé au bras gauche à La Fère-Champenoise, il refuse de se faire évacuer et est tué en rejoignant sa compagnie^[1]^,^[2].Il a été enterré à Connantray^[2]. Mort pour la France en 1914, son nom figure parmi la liste des personnes citées au Panthéon de Paris^[3].

Œuvres

Romancier et poète, Henri de Boisanger publie sous le pseudonyme de Pierre d'Aulnoye et recevra le prix Montyon en 1908 et, bien que décédé aussi en 1915^[4]^,^[5]^,^[6].

« Le coup de fouet », Le Correspondant, n^o 85^e année,‎ 25 février 1913, p. 703-735^[4].
Promotion Bourbaki. Triomphe 1899. En voulez-vous du panache ?, 1899.
Le Lieutenant de Trémazan, un officier de l'Est, Perrin, 1908 (sous le pseudonyme de Pierre d'Aulnoye). - Prix Montyon 1908^[6].

Références

↑ ^{a b c d et e} Malcor 1962.
↑ ^{a et b} M. P., « L'Action Française au champ d'honneur », L'Action Française, vol. 7^e année, n^o 314,‎ 10 novembre 1914, p. 1 (lire en ligne)
↑ 560 écrivains morts pour la France de 1914 à 1918.
↑ ^{a et b} Laure Verbaere et Donato Longo, « Henri Bréart de Boisanger (1877-1914) », sur Nietzche en France (consulté le 2 août 2023)
↑ « Henri BRÉART de BOISANGER », sur Académie française (consulté le 2 septembre 2023)
↑ ^{a et b} « Pierre d'Aulnoye », sur Académie Française (consulté le 2 septembre 2023)

Bibliographie

Charles Maurras, « Montesquiou et Boissanger », dans Tombeaux, Nouvelle Librairie nationale, 1921 (lire en ligne), p. 129-133
Pierre Chanlaine, "Henri de Boisanger" in: Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918. Volume 2, Association des écrivains combattants, 1924, pp. 65-71
Roger Malcor, Grandeur de l'armée : Rôle moral de l'officier, La Colombe, éditions du Vieux-Colombier, Paris, 1958 (préface par le général Henri Zeller)
Roger Malcor, « Un officiel d'infanterie », dans L'honneur de mourir, FeniXX réédition numérique (éditeur d'édition originale : La Colombe, éditions du vieux colombier), 1962 (réimpr. 2020), 160 p. (ISBN 9782307068303, lire en ligne)
Alain Bensoussan, « Henri (Bréart) de Boisanger », dans La plume et l'acier : les écrivains-combattants de la Grande Guerre tombés au champ d'honneur : 562 noms inscrits au Panthéon, Paris, L'Harmattan, 2018, 672 p. (ISBN 9782343160061)