Johann Gabriel Doppelmayr

Johan Gabriel Doppelmayr
Biographie
Naissance
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NurembergVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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NurembergVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Astronome, physicien, traducteur, cartographe, mathématicien, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
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Autres informations
Membre de
Directeurs de thèse
Johann Christoph Sturm (), Lothar Zumbach von Koesfeld (d) (), Lothar Zumbach von Koesfeld (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Johann Gabriel Doppelmayr[1], né 27 septembre 1677 et mort le 1er décembre 1750, est un mathématicien, astronome et cartographe allemand.

Vie professionnelle et publications

Il naît à Nuremberg, fils du marchand Johann Siegmund Doppelmayr. Il entre à l'Aegidien-Gymnasium de Nuremberg en 1689, puis à l'université d'Altdorf en 1696. Ses études comprennent les mathématiques, la physique et la jurisprudence. Plus tard, il poursuit ses études à Halle et obtient son diplôme en 1698 avec une thèse sur le Soleil[2].

Carte céleste de l'hémisphère sud de Doppelmayr, publiée dans Atlas Coelestis in quo Mundus Spectabilis..., ornée de vignettes des observatoires astronomiques de Greenwich, Copenhague, Cassel et Berlin.

Pendant ses études à l'université de Halle, il apprend également le français et l'italien. Après avoir abandonné ses études de droit, il passe ensuite deux ans à voyager et à étudier en Allemagne, en Hollande et en Angleterre, passant du temps à Utrecht, Leiden, Oxford et Londres[3]. Il continue à étudier l'astronomie et apprend à meuler ses propres lentilles de télescope[3].

Il est professeur de mathématiques à l'Aegidien-Gymnasium de 1704 jusqu'à sa mort. Il n'est connu pour aucune découverte majeure, mais il a publié plusieurs ouvrages de nature scientifique. Ses publications couvrent des sujets sur les mathématiques et l'astronomie, y compris les cadrans solaires, la trigonométrie sphérique, ainsi que les cartes et globes célestes. L'un de ses ouvrages comprend également des informations biographiques utiles sur plusieurs centaines de mathématiciens et de fabricants d'instruments de Nuremberg.

Doppelmayr développe une relation étroite avec le frère dominicain et cartographe Johann Batist Homann, fondateur d'une célèbre maison d'édition cartographique[3]. Au début des années 1700, Doppelmayr prépare un certain nombre de planches astronomiques qui apparaissent dans les atlas de Homann. Elles sont rassemblées en 1742 et publiées sous le nom d'Atlas Coelestis in quo Mundus Spectabilis... L'atlas contient 30 planches, dont 20 traitaient de thèmes astronomiques et de développement historique, y compris les systèmes cosmologiques de Copernic et Tycho Brahe, une illustration du mouvement planétaire et du Système solaire, et un détail de la surface de la Lune d'après des observations télescopiques[3]. Les dix plaques restantes sont de véritables cartes stellaires, y compris des hémisphères centrés sur les pôles équatoriaux[3]. Deux autres plaques sont des hémisphères centrés sur les pôles écliptiques avec une orientation externe[3].

Vie privée

Doppelmayr épouse Susanna Maria Kellner en 1716. Le couple a quatre enfants dont un a survécu. Doppelmayr devient membre de plusieurs sociétés scientifiques, notamment l'Académie de Berlin, la Royal Society en 1733 et l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg en 1740[4].

Postérité

Le cratère Doppelmayer sur la Lune est nommé en son honneur par Johann Hieronymus Schröter en 1791. La planète mineure 12622 Doppelmayr est également nommée en son honneur.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johann Gabriel Doppelmayr » (voir la liste des auteurs).
  1. Son nom de famille est également orthographié Doppelmayer ou Doppelmair.
  2. Ralf Kern. Wissenschaftliche Instrumente in ihrer Zeit. Vol. 3. Cologne, 2010. p. 243.
  3. a b c d e et f Nick Kanas, History, Artistry, and Cartography, Chichester, U.K., Second, , 209–210 p. (ISBN 978-1-4614-0916-8, DOI 10.1007/978-1-4614-0917-5, lire en ligne)
  4. (en) The Galileo Project, « Doppelmayr, Johan Gabriel », sur galileo.rice.edu (consulté le )

Liens externes

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