Karl Landauer

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Karl Landauer
Biographie
Naissance
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MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
Bergen-BelsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Psychiatre, psychanalysteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Eva Landauer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Lieux de détention
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Karl Landauer, né le à Munich et mort le au camp de concentration de Bergen-Belsen, est un psychiatre et psychanalyste allemand. Il est le fondateur de l'Institut psychanalytique de Francfort (1929).

Biographie

Il fait des études de médecine dans la perspective de devenir pédiatre, puis s'oriente vers la psychiatrie[1], auprès de Julius Wagner-Jauregg. À l'incitation de Max Isserlin, il se forme à la psychanalyse avec Sigmund Freud en 1912, et est admis comme membre de la Société psychanalytique de Vienne en 1913[1]. Il est mobilisé comme médecin, durant la Première Guerre mondiale, une expérience qui le rend pacifiste[1]. Il poursuit sa formation psychiatrique à Francfort-sur-le-Main en 1919 et s'installe comme psychanalyste en 1923 dans cette ville, où il participe au développement des activités psychanalytiques, notamment à la création, en 1929, de l'Institut psychanalytique de Francfort, sur le modèle de l'Institut psychanalytique de Berlin[1]. L'institut de Francfort, fondé à la demande de Max Horkheimer, avec Erich Fromm, Frieda Fromm-Reichmann et Heinrich Meng[2], est relié à l'Institut de recherches sociales.

Il est très actif sur le plan de la diffusion de la psychanalyse, participe à l'organisation de plusieurs congrès de l'Association psychanalytique internationale, à Wurtzbourg (1924), Bad Homburg (1925) et Wiesbaden (1932)[1]. En 1933, il s'exile à Amsterdam, où il est le principal analyste didacticien, il donne notamment des conférences pour le quatre-vingtième anniversaire de Freud à la société néerlandaise de psychanalyse, ainsi qu'à la Société psychanalytique de Vienne. Il ne se décide pas à quitter les Pays-Bas à temps, et est arrêté en 1943, interné au camp de Westerbork, puis transféré à Bergen-Belsen, où il meurt d'inanition en [1].

Il est l'auteur de plusieurs publications, notamment Spontanheilung (1914), « Passive » Teknik (1924), Äquivalente der Trauer (1925, Zur psychosexuellen Genese der Dummheit (1929), Die Ich-Organisation in der Pubertât (1935), Die Affekte und Ihre Entwicklung (1936, Theorie der Affekte und andere Schriften zur Ich-Organisation (posthume, 1991)[1].

Il est l'auteur notamment d'une étude sur l'identification narcissique avec l'objet perdu et l'un des premiers à réaliser des thérapies analytiques d'enfants et d'adolescents[1].

Références

  1. a b c d e f g et h Rothe 2002, p. 909.
  2. Elisabeth Zimmermann, « Heinrich Meng », Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul-Laurent Assoun, L'École de Francfort, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001 (ISBN 213051913X).
  • Gérard Raulet, « Psychanalyse et critique sociale » dans Dictionnaire du monde germanique (dir. Élisabeth Décultot, Michel Espagne et Jacques Le Rider), Paris, Bayard, 2007, p. 889-893 (ISBN 9782227476523).
  • Hans-Joachim Rothe :

Articles connexes

Liens externes

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