Musée historique de la Libération


Cet article est une ébauche concernant un musée italien, Rome et la Seconde Guerre mondiale.

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Musée historique de la Libération
Museo storico della Liberazione
Entrée du musée historique de la Libération
Informations générales
Type
Musée sur la Seconde Guerre mondiale, l'occupation de Rome et la résistance italienne
Ouverture
1957
Surface
500 m2, 444 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Visiteurs par an
15000 / an
Site web
www.museoliberazione.itVoir et modifier les données sur Wikidata
Bâtiment
Protection
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Italie
Commune
Rome
Adresse
Via Tasso, 145 - Rione Esquilino
Coordonnées
41° 53′ 18,68″ N, 12° 30′ 23,22″ E
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Le musée historique de la Libération (en italien : Museo storico della Liberazione) est un musée de Rome, en Italie, situé dans un petit immeuble Via Tasso 145, à proximité de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Il présente la période de l'occupation allemande de Rome durant la Seconde Guerre mondiale et sa libération. Le bâtiment qui abrite le musée est utilisé par les SS durant la première moitié de , afin de torturer les membres de la Résistance italienne.

Histoire du bâtiment et du musée

Après l'achèvement de la construction à la fin des années 1930, le bâtiment est loué à l'ambassade d'Allemagne à Rome : il est initialement utilisé comme Office culturel de l'ambassade. Le siège de la SIPO, la police de la sûreté faisant partie de la SS, dirigée par Herbert Kappler, y est établi à partir du . Il occupe le bâtiment jusqu'à la retraite allemande de Rome. Sous Kappler, il est transformé en prison, les pièces sont transformées en cellules. En , toutes les fenêtres sont murées pour faciliter l'emprisonnement, les interrogatoires et la torture de certains des membres les plus importants de la résistance italienne. Il est estimé que 2 000 personnes sont passées dans le bâtiment[1]. Le , jour de la Libération de Rome, la population entre dans le bâtiment et libère les prisonniers qui n'ont pas été assassinés par les SS en fuite[2], puis y met le feu, c'est à ce moment que Giuseppe Dosi parvient à sauver des flammes une masse importante de documents qui permettront ultérieurement de faire condamner un certain nombre de collaborateurs fascistes des allemands.

Le musée

Entre autres collections le musée détient et présente les souvenirs et archives du commissaire Giuseppe Dosi.

Les salles

Références

  1. (it) « Il comando di polizia ed il carcere nazista » (consulté le ).
  2. (it) « Dal Carcere al Museo » (consulté le ).

Source

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Museum of the Liberation of Rome » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

  • (it) Nicola Ruffolo, Roma 1944: storia della mia cattura e fuga dai nazisti, Rome, ilmiolibro,

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Musée historique de la Libération, sur Wikimedia Commons
  • (it) « Site officiel du musée historique de la Libération de Rome », sur viatasso.eu (consulté le ).
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • LCCN
    • WorldCat
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