Yelü Chucai

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Yelü Chucai
Biographie
Naissance
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Zhongdu (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
KarakorumVoir et modifier les données sur Wikidata
Prénom social
晉卿 (Jìnqīng)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom posthume
文正 (Wénzhèng)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de pinceau
湛然居士 (Zhàn rán jūshì)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, poète, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Yelv Lv (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Yang Shi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Yelü Zhu (d)
Yelv Xuan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Xiyou luVoir et modifier les données sur Wikidata

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Yelü Chucai (chinois : 耶律楚材 ; pinyin : yēlǜ chǔcái(ou Yeh-lü Ch'u-ts-ai), (Urtu Saqal en mongol), est un intellectuel khitan, né le à Yanjing, sous la dynastie jürchen Jin, et décédé le . Il était influent auprès des khagans de l'Empire mongol auprès desquels il a eu d'importantes fonctions pendant 30 ans.

Biographie

Sous Gengis Khan

Il l'accompagne Genghis Khan, avec son immense armée, dans sa conquête de la Perse, entre 1219 et 1224, ce qu'il décrit dans son ouvrage Xiyou lu. Il fut également l'astrologue du khan[1].

Il a notamment permis d'épargner les Chinois lorsque les Mongols envahirent la Chine : au lieu de tout détruire, il persuada Gengis Khan qu'il valait mieux lever des impôts sur chaque habitant du pays. Gengis Khan vit la sagesse de ses propos et suivit ses conseils.

Sous Ögödei Khan

Il convainc Ögödei, fils de Gengis Khan et successeur au titre de Khagan de favoriser le bouddhisme dans l'Empire, plutôt que le taoïsme. Le taoïsme avait eu un rôle privilégié sous le règne de Gengis Khan, notamment par la secte Quanzhen Dao de Qiu Chuji, qui avait été favorisée par Gengis Khan à partir de 1222 à la suite de sa rencontre dans l'actuel Afghanistan[2].

En 1230, il fait subdiviser les lu 路 (routes), unités territoriales chinoises, en unités plus petites, qui ont pour tâche essentielle de percevoir le tribut[3].

Le , prise de Kaifeng, dernière capitale de la dynastie Jin par le général mongol Subötai. La ville est épargnée grâce à l’intervention de Yelü Chucai[4].

Ouvrages de l'auteur

  • (zh) 耶律楚材, 西遊錄, xīyóu lù (OCLC 297508448) (parfois 西域诗)[5], 西游录
  • (zh) 湛然居士文集十四卷 (OCLC 856670928)

Dans les jeux vidéo

Genghis Khan (KOEI 1987)

Lorsque le joueur envahit la Chine et en prend le contrôle, le personnage chinois Yeh-lü Ch'u-ts-ai apparaît après la bataille pour éventuellement le recruter. Ce personnage dispose d'excellentes statistiques et est fortement conseillé au recrutement. Le marier permet d'en faire un administrateur de pays que ne trahira jamais le joueur.

Pour en savoir plus sur ce jeu vidéo : Genghis Khan (jeu vidéo).

Annexes

Notes et références

  1. (en) Reuven Amitai et Michal Biran, Nomads as Agents of Cultural Change, Honolulu, , p. 158
  2. Mote 1999, p. 500.
  3. Théorie sociologique de l'impôt, par Gabriel Ardant
  4. Bowman 2000.
  5. (zh) « 耶律楚材和他的西域诗 », sur www.cnki.com.cn

Bibliographie

  • (en) Frederick W Mote, Imperial China, 900-1800, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, (ISBN 978-0-674-44515-4, OCLC 41285114, lire en ligne), p. 500
  • (en) John Stewart Bowman, Columbia Chronologies of Asian History and Culture, New York, Columbia University Press, , 751 p. (ISBN 978-0-231-11004-4, OCLC 51542679, lire en ligne), p. 500
  • (zh) (元)耶律楚材著 et 向达 (Xiang da), 西游录, 北京, 中华书局,‎ (ISBN 978-7-101-02028-1, OCLC 297508448)

Liens externes

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